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Aux dernières nouvelles, il y aurait 4 suédois installés à l’année à Marseille.

Chez Tcheaz,nous en connaissons deux, dont Dubmood.

Arrivé dans la cité phocéenne en 2006, il a depuis été un des lauréats du printemps de Bourges, a retourné des salles en solo ou avec notre ami Facteur (aujourd’hui investi dans NASSER), et a intégré le crew à géométrie variable de Oaì Star, formé par des membres de Massilia Sound System, allant jusqu’à produire tout leur dernier album.

Dubmood n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il est un des éminents membres du groupe de crackers Razor1911 et fait partie depuis longtemps des références en chip music et autres bidouillages 8bits, via son label dataairlines et le festival (aujourd’hui défunt) du même nom.

Aujourd’hui plus marseillais que les marseillais, Dubmood aime le pastis et se joindre de temps à autre à ses amis de Tcheaz pour retourner les dancefloors.

S’il a cessé de n’utiliser QUE sa Gameboy – bien qu’il ait atomisé plus d’une soirée devant nos yeux ébahis armé  seulement de ce tout petit objet – l’apport du laptop lui permet de montrer toute sa dextérité en matière de mashups efficaces, entre mythes pops et ghetto hip hop.

Il nous offre là un mix retrofuturiste et nostalgique, mid tempo, où les robots de Kraftwerk croisent The Pharcyde, Siriusmo ou Jean-Michel Jarre.

myspace.com/dubmoodst

Illustration : CROS2